Petits déjeuners E+ C- : Vers la future réglementation thermique et environnementale
De décembre à février, nous avons organisé des petits déjeuners auxquels nous avons convié plusieurs professionnels de l’immobilier. Ces matinales nous ont permis de présenter nos premières expérimentations sur la future réglementation RE2020 (les nouveaux labels E+ C-).
En tant que spécialistes, il nous a semblé important d’anticiper cette future réglementation qui viendra, comme l’a fait la RT2012, marquer un nouveau tournant dans la conception de demain.
Dans quel contexte environnemental arrive cette nouvelle réglementation ? Quels sont les changements que prônera cette RE2020 ? Quel sera le degré d’implication de la maitrise d’œuvre dans l’obtention de ces labels ? Quels sont les avantages et inconvénients pour le maitre d’ouvrage ?
Voici les questions principales qui ont motivé nos recherches et notre réflexion dans l’élaboration de notre présentation.
Les maitres d’ouvrages qui ont
répondu présent à notre invitation :
Un extrait de notre présentation
Un extrait de notre présentation
Malgré les négociations internationales, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent de rester à un niveau très élevé, autour de 50 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an. Le dioxyde de carbone émis par la combustion d’hydrocarbures et des émissions directes de gaz à effet de serre par êtres vivants a un impact sur le long terme puisque il reste environ un siècle dans l’atmosphère, avant qu’il ne soit absorbé par des plantes ou dégradé dans l’atmosphère par des processus chimiques complexes.
En 2017, les émissions de CO2 dans l’atmosphère, liées aux activités humaines, ont été augmentés par un phénomène climatique (« El Niño ») de grande ampleur qui conduit à ce que les terres et les forêts des zones équatoriales absorbent moins de CO2.
Un bâtiment ancien et non isolé va émettre jusqu’à 4 tonnes de CO2 par m² de plancher sur 50 ans.
Un bâtiment mal localisé va émettre jusqu’à 1.5 tonnes de CO2 par m² de plancher sur 50 ans.
Un bâtiment neuf en construction et exploitation va émettre autour de 1 à 1.5 tonnes de CO2 par m² de plancher sur 50 ans suivant les énergies utilisées et suivant les matériaux utilisés.
La méthode de calcul E+C- est détaillée dans le référentiel publié en Octobre 2016 et remis à jour au cours de l’été 2017.
La méthode de calcul E+C- est détaillée dans le référentiel publié en Octobre 2016 et remis à jour au cours de l’été 2017.
Avec plus de 700 fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) couvrant environ 5 000 produits de construction, la base de données INIES a de quoi faire de plus en plus d’adeptes parmi les professionnels du bâtiment.
Les PEP ecopassport® concernent les produits d’équipement électrique, électronique et de génie climatique. Ces produits sont à destination de différents secteurs : bâtiment, automobile, infrastructure. Dans la base INIES, sont présents les produits destinés au bâtiment.
Il n’existe que deux ENR exportables. La première est la chaleur produite par du solaire thermique ; la seconde ENR exportable est l’électricité photovoltaïque.
Il n’existe que deux ENR exportables. La première est la chaleur produite par du solaire thermique ; la seconde ENR exportable est l’électricité photovoltaïque.
Les 5 points à prendre en compte :
- Réduire les consommations issues de la RT2012 : sobriété et efficacité des systèmes
- Utiliser la chaleur renouvelable pour le chauffage et / ou ECS
- Réduire les consommations électriques des logements, ascenseurs, ventilation et éclairage parking : sobriété et efficacité des systèmes
- Produire l’électricité localement pour compenser les besoins en électricité du site
- Les fournisseurs d’énergie se sont engagés à effectuer « un verdissement de leurs réseaux » en faisant appel aux renouvelables, aux biogaz, la méthanisation, la pyrogazéification et le power-to-gas, etc.
Le calcul du C- se base sur la méthode de l’ACV.